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L'archéologie

I. PLAQUETTE

1999

· MORDEFROID G.-L.), SILVA AGUIAR G.) et CHEVALIER (p.), La chartreuse du Port-Sainte-Marie (1219-1792). Bilan et perspectives des recherches historiques et archéologiques, Port-Sainte-Marie, 1999, 8 P: (plaquette)

II, ARTICLES

1999

· MORDEFROID G.-L.), « Tournerie et monachisme: l'exemple de l'ordre des chartreux », La Tournerie. Mémoire et créations, Lons-le-Saunier, 1999, p. 29-30.

· MORDEFROID G.-L.) et CHEVALIER (p.), « Cellule et propositum en Chartreuse à l'Epoque moderne. Approche archéologique et archéométrique de la cellule 4.50 du Port-Sainte-Marie », 
Vocations d'Ancien Régime. Les gens d'Eglise en Auvergne aux XVIIé et XVIIIé siècles, coll. Revue d'Auvergne, n0544-545, Clermont-Ferrand, 1999, p. 169-175.

· MORDEFROID G.-L.), « Les aménagements liturgiques en Chartreuse: mutations et ruptures (Xl-XV s.) », Hortus artium medievalium, Zagreb-Motovun, 1999, P: 229-234.

III. CO-DIRECTION DE TRAVAUX UNIVERSITAIRES ANNEES :

1997

· GUYOT (S.), La céramique en milieu cartusien. Approche historique et archéologique, Ecole des Hautes Etudes de Lyon, 1997,313 p. (Mémoire)

2000

. BORNE (L.), Le temporel de ia chartreuse du Port-Sainte-Marie (Puy-de-Dome) du XIII' siècle au XV siècle,Université de Clermont-Ferrand, 2000, 522 p. (Mémoire de maîtrise)

· CHABRIER (M.), Le travail des moines de chœur cartusiens. Un exemple particulier: la confection d'obiets en os et en ivoire dam la cellule 4.50 du Port-Sainte-Marie (Puy-de-Dôme), Université de Clermont-Ferrand, 
2000, 184 p. + 124 P: + 48 P: (D. E. A.)

· CARLIER (M.), Les aménagements hydrauliques dans la vallée de la Sioule (1256-1789), Université de Clermont-Ferrand, 2000, 202 p. (Maîtrise)

2001

· BORNE (L.), La chartreuse du Port-Sainte-Marie (Puy-de-Dôme) (XV-XVIII' siècle). Contribution liminaire à l'étude de lprovince cartusienne d'Aquitaine, Université de Clermont-Ferrand, 2001, 222 p.(D. E. A.)

IV. INTERVENTIONS ARCHEOLOGIQUES, RAPPORTS ET D. F. S. CONNEXES

· Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie: rapport sur les perspectives de recherches MORDEFROID O.-L.) et HORRILLO ESCOBI\.R O.), 1990,26 p.

1994

· Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie, cour des « obédiences» : sauvetage urgent et étude du bâti  MORDEFROID O.-L.), HORRILLO ESCOBAR O.) et BULLY (S.), 1994, 86 p.

1996

· Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie, petit cloître: fouille programmée MORDEFROID O.-L.) et GUYOT (S.), 1996,57 p.

1997

· Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie, grand cloître: fouille programmée MORDEFROID O.-L.), GUYOT (S.) et CHEVALIER (p.), 1997, 125 p.

1998

· Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie: fouille programmée (synthèse) MORDEFROID O.-L.), GUYOT (S.) et CHEVALIER (p.), 1998, 177 p. + X pl.

1999

· Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie: fouille programmée pluriannuelle MORDEFROID O.-L.), 1999, 18 p.

2000 

. Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie: fouille programmée pluriannuelle MORDEFROID O.-L.), HORRILLO ESCOBAR O.) et CHEVALIER (p.), 2000, 110 p.

2001

· Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie: fouille programmée pluriannuelle MORDEFROID O.-L.), HORRILLO ESCOBAR O.) et CHEVALIER (p.), 2001, 91 p.

Site: Chartreuse Port Sainte Marie
Cours: Bienvenue dans l'espace " Découvrir"
Livre: L'archéologie
Imprimé par: Visiteur anonyme
Date: Thursday 25 April 2024, 00:10

1 La chartreuse un site archéologique majeur

Les partenaires

Depuis sa création en 1974, l'association des Amis de la Chartreuse du Port-Sainte-Marie a cherché à s'assurer d'un soutien scientifique. Dès les premiers chantiers, le Service régional de l'Archéologie par des visites annuelles sur le site était informé des différentes activités.

Mais cet apport ne permettait pas à l'association de mettre en valeur la richesse scientifique du monastère en  ruine. Ce n'est qu'en 1991, à la suite d'une demande du S.R.A., que l'équipe de l'Unité de Recherche Archéologique Cartusienne ( U. R A. C.) intervient à la Chartreuse.

Durant ces premières années, les interventions archéologiques se sont consacrées au relevé de l'ensemble du site pour permettre notamment un état des lieux et une chronologie relative. Ce qui a permis aux  membres de l'U.R.A.C de soulignaient l'intérêt du site du fait :

-"des constantes propres aux monastères de saint Bruno, extrêmement intéressantes pour les recherches conduites de manière comparative sur d'autres maisons -La Verne (F-83), Bon-Lieu (F-39), Saint-Julien (F-76), Oujon (CH-Vd), Vaucluse (F-39) ou Sainte-Croix-en-Jarez (F-42)

 -des particularités architecturales correspondant à un stade donné de l'évolution monumentale des maisons de chartreux - transition fondations anciennes/maisons "princières" ;

-des particularités architecturales "locales" : chapelle funéraire de fondateurs, éléments fortifiés, salle de rasure dans l'aile est du petit cloître, entre autres;

-un potentiel archéologique riche et inédit

-études anthropologique, céramique, ostéologique, etc.- démontré par les nombreuses interventions non-scientifiques."

A partir de 1996 et durant 5 ans, une recherche scientifique pluridisciplinaire a été engagée sur le site dans le cadre d'une fouille programmée dirigée par Jean-Luc MORDEFROID avec deux interventions par année.

En 1997, ces travaux sont menés en liaison avec U. F. R. des Lettres et Sciences Humaines de Clermont-Ferrand. Les étudiants d'histoire et d'histoire de l’art sous la direction de Pascale CHEVALIER viennent valider sur le terrain leurs connaissances théoriques. Certains d'entre eux ont engagé des maîtrises et un diplôme d'étude approfondie sur cette maison.

 

Les objectifs

La fouille programmée comporte cinq objectifs principaux :
      -le relevé topographique de site;

      -la documentation des travaux antérieurs;

      -L’analyse archéologique des vestiges;

      -la réalisation de sondage de vérification ;

      -l'inventaire et l'étude du mobilier conservé.

 

Les étapes

1994  Opération Chapdes-Beaufort 1994.-URAC 

1996 : Relevé topo-archéologique de l'unité du petit cloître et
Inventaire du mobilier.

1997 : Relevé topo-archéologique de l'unité du grand cloître avec
sondages limités sur la cellule 4.05 et l'étude céramologique.

1998 : Relevé topo-archéologique de l'unité des obédiences (cour) et
continuité de la fouille de la cellule

1999-2001 : Fouille de la cellule 4.05.

2 L' Unité de Recherche Archéologique Cartusienne (U.R.A.C.)

UNITE DE RECHERCHE ARCHEOLOGIQUE CARTUSIENNE
Directeur : Dr. Jean-Luc MORDEFROID
Le Nid des Merles - Rue du Coin d'en Haut - F-39130 Le Fresnois

LES  RECHERCHES ARCHEOLOGIQUES AU PORT-SAINTE-MARIE

En 1991, l’U.R.A.C. propose au Service Régional de l’Archéologie (Région Auvergne) son intervention scientifique sur le site en dégageant des problématiques archéologiques. Le Port-Sainte-Marie s’avère notamment primordial pour la compréhension des « maisons hautes » médiévales et modernes. 

La recherche engagée respecte la logique présidant à l’organisation générale de toute maison moderne : à chaque année correspond un ensemble cohérent, petit cloître, grand cloître et cour des obédiences. Ces interventions en forme d’état des lieux permettent de documenter un site de 18.900 m2
Un relevé topographique, un relevé pierre-à-pierre et une analyse archéologique des vestiges visibles sont réalisés. 
En outre, quelques sondages limités précisent des liaisons architecturales. 
Enfin, l’inventaire et l’étude du mobilier mis au jour par les Amis de la Chartreuse de 1974 à 1983 sont effectués avec le soutien financier du Syndicat Intercommunal des Fades-Besserve.

D’autres sondages sont ouverts dans une cellule décaissée en 1974-1975. En effet, comme à Sélignac (France, Ain) par exemple, des indices montraient ici la présence de vestiges antérieurs, envoyés et conservés sous le grand cloître. Cette hypothèse s’est révélée juste. En outre, un lot de restes osseux et d’ivoires ouvrés a été découvert. Ce témoignage exceptionnel du travail de cellule étant unique en Europe, les recherches engagées depuis 1999 sont consacrées à l’ermitage et au propositum, la vie de cellule.

3 Description archéologique de la tour

Analyse menée lors du chantier de reprise de la tour en 2003 par l'URAC

- Observations générales :

La maçonnerie, constituée de moyens et de gros blocs cassés liés au mortier de chaux, paraît homogène. Les rares reprises observées - remplois de moellons de Volvic et de briques - n'affectent que les dix premiers mètres du monument. À hauteur du départ du fruit, soit à ± 2 mètres du 01, l'épaisseur du mur atteint environ 2,06 mètres d'épaisseur.

En l'état, les circulations verticales ne peuvent être documentées. En revanche, deux portes évoquent les circulations horizontales : l'une est peut-être médiévale, l'autre est assurément moderne. Les baies modernes gomment quasiment le système d'éclairage premier. Enfin, deux états d'une cheminée unique évoque le problème du chauffage.

- Observations particulières:

Rez-de-chaussée : plan a priori circulaire - ce niveau est pratiquement comblé à la gueule - couvert d'une coupole (les briques pourraient se substituer à des blocs cassés). Une porte piétonne - vraisemblablement médiévale mais reprise par l'association dans les années 1970 en partie supérieure - en Sud-Est; un larmier -médiéval? - en Sud-Ouest; une porte cochère moderne en Nord-Est;

Premier étage : plan à six pans couvert d'une voûte d'arêtes (là encore, les briques pourraient se substituer à des blocs cassés). Une porte piétonne en Sud-Est, ouverte pour communiquer avec le premier étage de la procure, élevée au XVIème siècle; une fenêtre moderne en Sud-Est et une autre, du même type, en Nord-Est ,

Deuxième étage: plan à six pans couvert d'un plafond supporté par cieux générations successives cie corbeaux en Volvic; un fenestron « gothique finissant" en Volvic en Nord-Ouest; une fenêtre moderne en Sud-Est; une cheminée dont on distingue aisément deux états en Nord-Ouest.

Troisième étage: plan à six pans."

URAC J.L.Mordefroid

4 La céramique en chartreuse

L'étude de la céramique du Port Ste Marie entre dans le cadre d'une recherche engagée en 1997 par l'URAC.

Un catalogue de la céramique mise à jour sur le site a été établi par Stéphane Guyot et détaillé dans le rapport de fouille  programmée : Relevé topo-archéologique du grand cloître 1997. Ce travail sert de référence pour les informations présentées ci-dessous. 

La céramique étudiée - non glaçurée, glaçurée et faïencée- provient des latrines du réfectoire, du secteur sud du petit cloître et de la cave de la cellule sud-ouest. Elle comprend 7 247 tessons représentant 2 811 individus dont 322 identifiées. Seules 75 formes sont archéologiquement complètes.

Les céramiques illustrent huit thèmes d'usages inégalement représentés :

   

Nombre d'individus, fonctions et formes représentés URAC/Stéphane Guyot,1997 

                                                                                              

Au sein de ces grands sujets, le nombre de formes varie également considérablement

Tableau typologique del URAC/Stéphane Guyot,1997

Si certaines provenances sont assurées -faïenceries de Bordeaux (France, Gironde) et de Clermont-Ferrand-, d'autres demeurent probables - Moustier-Sainte-Marie (France, Alpes de Haute-Provence) et Bort-l’Étang (France, Puy-de-Dôme)- voire possibles -Dijon (France, Côte-d'Or) et Clermont­Ferrand/Fontgiève.

Origine de la céramique d'importation del URAC/Stéphane Guyot,1997

Il est en outre vraisemblable que les chartreux du Port ­Sainte-Marie disposent à l'Époque moderne d'une poterie, associée à la tuilerie, tenue en obédience par un frère. Quelques maisons françaises exploitent de semblables ateliers: au XVIIIème siècle, Apponay (France, Nièvre) fonde une faïencerie tandis qu'un frère donné spécialiste implante des poteries à Sélignac (France, Ain), Bon-Lieu (France, Jura) et Vaucluse (France, Jura). 

Cette étude se place dans une problématique plus large menée par l'URAC sur une quinzaine de chartreuses en France et à l'étranger.

LES CERAMIQUES VERNISSEES

  

       

Plat glaçuré.

Lèvre arrondie; aile horizontale à extrémité en bandeau pendant;marli à profil tronconique inversé évasé; bassin plat; fond plat.

Pâte rose ; dégraissants: quartz, particules ferrugineuses.

Face interne: glaçure brune et décor à la barbotine blanche;ovales quadrillés sur l'aile ;ovales quadrillés sur la paroi ; ovales quadrillés et quelques branches
de feuillage sur le bassin.

H. : 63 mm ; diam. ouv. : 300 mm ; diam. fond: 160 mm.

N° d'inventaire: P.-S.-M. 5.15 [48]. 

Plat glaçuré.

lèvre arrondie; aile horizontale à extrémité en bandeau pendant;marli à profil tronconique inversé évasé ; bassin plat; fond plat

Pâte rose; dégraissants: quartz, particules ferrugineuses.

Face interne : glaçure brune et décor à la barbotine blanche ; ovales quadrillés sur la paroi ; un cercle quadrillé encadré par quatre ovales quadrillés soulignés par six autres ovales quadrillés et feston sur le bassin.

H. : 55 mm ; diam. ouv. : 305 mm ; diam. fond: 180 mm.

N d'inventaire: P.-S.-M. 5.15 [8]. 

Terrine g1açurée.

Récipient incomplet; paroi à profil tronconique inversé; pied angulaire;bassin plat; fond plat

Pâte rose ; dégraissants: quartz, particules ferrugineuses , micas.

Face interne : glaçure marron et décor à la barbotine ; ronds et traits obliques soulignés d'un filet horizontal jaune sur la paroi.

H.: 100 mm; diam. fond: 230 mm.

N°  d'inventaire: P.-S.-M. 4.12 [IS 1). 

Terrine glaçurée.

Lèvre arrondie ; rebord arrondi en bourrelet externe ; paroi à profil tronconique inversé; bassin plat; fond plat.

Pâte rose; dégraissant: quartz ; micas.

Face interne : glaçure marron et décor à la barbotine blanche ;ronds sur la paroi et sur le bassin.

H. : 124 mm ; diam. ouv. : 420 mm ; diam. fond: 222 mm.

N° d'inventaire: P.·S.·M. 5.16 [209]. 

 

  
Plat  assiette 



LES FAIENCES DE BORDEAUX DU PORT SAINTE MARIE

proviennent de la manufacture Hustin de Bordeaux. Le style des pièces conservées au Musée des arts décoratifs de Bordeaux indiquerait que le service du Port Sainte Marie daterait de la première moitié du XVIII ème siècle

    
Coll. Batisse   

 L’assiette des collections de Bordeaux est ainsi décrite :

«  contour octogonal souligné d'un bourrelet; décor polychrome;

au centre, médaillon à l'agneau pascal entouré de feuillage stylisé 

et surmonté d'une couronne de marquis;

inscription "CHARTREUSE DU PORT STE MARIE" ;

à l'aile, dentelle fleuronnée avec coquilles, rinceaux et guirlandes fleuries 

retombant sur le marli, soulignée d'un trait fin. »    

La céramique .-Ris-Paquot.-ED. H.laurens.-1888

Bordeaux, manufacture Hustin

Clermont-Ferrand, musée d'art Roger-Quilliot

Assiette faience de Bordeaux

coll. Abbaye de Belleperche

82700 Cordes-Tolosannes

Assiettes mise à jour secteur de la cellule du barbier 

  

  ASSIETTE EN FAIENCE DE MOUSTIERS mise à jour dans la cellule 

         

      

Assiette plate en faïence de grand Feu (1748-1753).

Lèvre arrondie à contour festonné ; aile pentue à profil galbé ; marli de faible profondeur courbe ; bassin plat ; fond plat

Pâte blanche.
L'ensemble du récipient: émail épais blanc et décor bleu,orange et vert; Face interne: quatre filets horizontaux soulignés
par de la dentelle fleuronnée avec coquilles, rinceaux et guirlandes fleuries sur l'aile retombant sur le marli.

H. : 38 mm i diam. ouv. : 270 mm ; diam. fond: 168 mm.

lieu de fabrication: Moustiers-Sainte-Marie (F-04) ?

Une assiette identique conservée au musée de la faÏenœ de château Pastré à Marseille (F-l3) est datée des années 1748-1753.   

   

ASSIETTES EN FAIENCE DE CLERMONT (?)

 Assiette plate en faience de grand feu, 
 
Lèvre arrondie ; aile pentue à profil galbé ; marli peu profond 
courbe ; bassin convexe ; fond plat. 
Pâte claire. 
 
L'ensemble du récipient; émail épais blanc ; décor en bleu 
camaïeu ; ruban composé de deux filets horizontaux parallèles 
réunis par une ligne de broderie sur l'aile ; motif géométrique 
circulaire cruciforme sur le bassin. 
 

H. : 32 mm j diam. ouv. : 210 mm ; diam. fond; I55 mm.

 d'inventaire: P.-S.·M. 4.12 [26]   

 .

DIVERS OBJETS DU QUOTIDIEN

Couvercle en faïence de grand feu,


Lèvre arrondie; aile à profil rectiligne vertical, angulaire en partie
supérieure; sommet plat pâle rose : micas.

L'ensemble du récipient: émail épais blanc et décor; face inférieure:
bandes vert clair limitées
par deux bandes vert foncé, bande rose
sur l'aile; frise florale de deux ronds suivis de deux ovales,
une fleur stylisée sur le sommet.

H. : 28 mm ; diam. : 95 mm. 

     

Pot de chambre en faïence de grand feu (XVllIe siècle).

Récipient incomplet; panse à profil ovoidal; pied en bourrelet ;
bassin plat; fond plat

Pâte rose; dégraissants: quartz, agglomérat argileux, particules
ferrugineuses.

L'ensemble du récipient: émail épais blanc et décor en bleu,
orange et violet, Face externe: une réserve entourée d'un filet,
un moulin à escalier droit avec une fausse perspective, le moulin
en colombage est supporté par un arbre (pivot mobile ?) en quatre
éléments, le sol bleu, le motif est souligné par une zone orange
elle-même soulignée par deux filets horizontaux bleus sur la panse.

H. : 84 mm ; diam. fond: 100 mm.

N° d'inventaire: P.-S.-M. 4.12 [50]. 

    

Pot à onguent (?) en faïence.

Lèvre arrondie en bourrelet externe seulement sur un quart de 
son périmètre; paroi à profil hémisphérique; bassin convexe.

Pâte claire; micas.

L'ensemble du récipient: émail épais blanc et décor vert et
orange. Face interne: une fleur (?) stylisée sur le bassin
soulignée de noir.

H. : 20 mm ; diam. ouv. : 50 mm.

N°d'inventaire: P,·S.-M. .12 [55]. 

Cruche non glaçurée.

Lèvre arrondie; rebord arrondi en bourrelet interne à gorge
interne: col cylindrique haut; panse à profil ovoïdal à panse 
haute; pied angulaire; bassin plat; fond plat; bec verseur pincé;
anse plate canale à profil en console.

Pâte noire; dégraissant: quartz; micas.

H. : 306 mm ; diam. ouv. : 124 mm ; diam. fond: 160 mm.

N°, d'inventaire: P.-S.-M. 4.12 [29]. 

LES TESSONS DE VERRE  sont aussi nombreux : 

  des fonds de bouteille

            et des tiges de verres à pied ces dernières peuvent être datées du XVII ème 

DES OBJETS LITURGIQUES 

Bénitier en faïence de grand feu (2e moitié du

: XVIIIe siècle).

Objet incomplet; dosseret moulé plat à contour festonné muni
dans sa partie supérieure de deux trous de suspension.

Pâte rose.

L'ensemble d l'objet: à l'exception d'une partie du revers du
dosseret émail épais blanc bleuté et décor bleu camaïeu :
croix schématique bouletée sur le centre.

H. : 60 mm ; I. : 61 mm.

N° d'inventaire: P.-S.-M. 4.12 [SB). 

RESSOURCES SUR LA THEMATIQUE

Les sciences de l'archéologie : Alban Horry, céramologue  mai 2012 

https://www.youtube.com/watch?v=GrbnAUjW9kQ 

5 Le rapport d'étude anthropologique

Un rapport d'étude anthropologique des ossements provenant de la chapelle de Pontgibaud a été réalisée par Anne-christel Besnard du laboratoire Européen d'Anthropologie. l'intérêt de cette étude était triple : son caractère rare en région Auvergne (Depierre & Fizelier-Sauget, 1989), privilégiée par la collaboration entre l'U.R.A.C. et l'anthropologue et par sa problématique : identifier et caractériser le contenu funéraire de la sépulture.  

Nous publions ici la conclusion de l'étude de Mmel BESNARD. L'ensemble de l'étude est publiée dans le rapport de l'intervention archéologique de l'U.R.A.C. sur le site en 1994.

"L'étude anthropologique a permis d'identifier environ 400 fragments d'os humains appartenant à 8 individus dans la sépulture de la chapelle de la chartreuse de Port Sainte Marie (Auvergne). L'état de conservation est variable, plutôt médiocre et tend à indiquer  une utilisation étalée dans le temps. La fouille peu scrupuleuse de 1974 rend difficilement vérifiable l'hypothèse de sépultures primaires parmi les secondaires (prélèvement des os  longs des membres). Le caveau a vraisemblablement servi d'ossuaire.·

L'appariement des différents segments anatomiques est quasi-impossible, limitant les observations paléodémographique: le recrutement des individus est majoritairement masculin, mais au moins une femme est présente. L'âge des individus est élevé, de plus de 40 ans. Le spectre paléodémographique indique des individus de statut social privilégié.

 La morphologie calcule une stature plutôt faible, d'lm65 et un degré d'évolution paléontologique de la transition du Moyen-Age avec les temps modernes. Ce résultat peut être mis en corrélation avec l'observation dentaire montrant une édentation généralisée dans le sens postéro-antérieur en rapport avec des conditions alimentaires rudimentaires (alimentation abrasive non cuite).

Le spectre paléopathologique indique des conditions de vie favorables, l'âge seul marquant son empreinte sur l'os ainsi que quelques traumatismes légers par accidents. II faut souligner la présence de deux trépanations post-mortem sur un crâne et les traces occipitales d'un sciage d'une calotte crânienne -leur caractère peut être rituel (momification permettant le transport du corps et/ou sa conservation! fabrication d'amulette crânienne) ou d'ordre médical (autopsie). Ces interventions laissent présager d'un soin particulier apporté aux deux défunts peut-être en rapport avec leur statut social." 

6 les chartreux et la gnomonique

Etude de Mireille Chabrier : (cliquer sur l'image)

<

7 Bibliographie des interventions

I. PLAQUETTE

1999

· MORDEFROID (J.-L.)), SILVA AGUIAR (G.) et CHEVALIER (P.), La chartreuse du Port-Sainte-Marie (1219-1792). Bilan et perspectives des recherches historiques et archéologiques, Port-Sainte-Marie, 1999, 8 p. (plaquette)

II ARTICLES

1999

· MORDEFROID (J.-L.), « Tournerie et monachisme: l'exemple de l'ordre des chartreux », La Tournerie. Mémoire et créations, Lons-le-Saunier, 1999, p. 29-30.

· MORDEFROID (J.-L.) et CHEVALIER (P.), « Cellule et propositum en Chartreuse à l'Epoque moderne. Approche archéologique et archéométrique de la cellule 4.50 du Port-Sainte-Marie », 
Vocations d'Ancien Régime. Les gens d'Eglise en Auvergne aux XVIIé et XVIIIé siècles, coll. Revue d'Auvergne, n°544-545, Clermont-Ferrand, 1999, p. 169-175.

· MORDEFROID (J.-L.), « Les aménagements liturgiques en Chartreuse: mutations et ruptures (Xl-XV s.) », Hortus artium medievalium, Zagreb-Motovun, 1999, p. 229-234.

III. CO-DIRECTION DE TRAVAUX UNIVERSITAIRES ANNEES :

1997

· GUYOT (S.), La céramique en milieu cartusien. Approche historique et archéologique, Ecole des Hautes Etudes de Lyon, 1997,313 p. (Mémoire)

2000

. BORNE (L.), Le temporel de la chartreuse du Port-Sainte-Marie (Puy-de-Dôme) du XIII siècle au XV siècle,Université de Clermont-Ferrand, 2000, 522 p. (Mémoire de maîtrise)

· CHABRIER (M.), Le travail des moines de chœur cartusiens. Un exemple particulier: la confection d'objets en os et en ivoire dans la cellule 4.50 du Port-Sainte-Marie (Puy-de-Dôme), Université de Clermont-Ferrand, 2000, 184 p. + 124 p. + 48 p. (D. E. A.)

· CARLIER (M.), Les aménagements hydrauliques dans la vallée de la Sioule (1256-1789), Université de Clermont-Ferrand, 2000, 202 p. (Maîtrise)

2001

· BORNE (L.), La chartreuse du Port-Sainte-Marie (Puy-de-Dôme) (XV-XVIII siècle). Contribution liminaire à l'étude de lprovince cartusienne d'Aquitaine, Université de Clermont-Ferrand, 2001, 222 p.(D. E. A.)

IV. INTERVENTIONS ARCHEOLOGIQUES, RAPPORTS ET D. F. S. CONNEXES

 

· Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie: rapport sur les perspectives de recherches MORDEFROID(J.-L.) et HORRILLO ESCOBAR (O.), 1990, 26 p.

1994

· Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie, cour des « obédiences» : sauvetage urgent et étude du bâti  MORDEFROID (J.-L.) HORRILLO ESCOBAR (O.) et BULLY (S.), 1994, 86 p. extrait 

1995

Chartreuse Port Sainte Marie : Rapport d'une opération de relevés archéologiques .-Christine Charbonel-Castanie/Christophe Teyssier,1995, 45p. 3 plans

1996

· Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie, petit cloître: fouille programmée MORDEFROID (J.-L.) et GUYOT (S.), 1996, 57 p.

1997

· Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie, grand cloître: fouille programmée MORDEFROID (J.-L.), GUYOT (S.) et CHEVALIER (P.), 1997, 125 p.

1998

· Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie: fouille programmée (synthèse) MORDEFROID (J.-L.), GUYOT (S.) et CHEVALIER (P.), 1998, 177 p. + X pl.

1999

· Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie: fouille programmée pluriannuelle MORDEFROID (J.-L.), 1999, 18 p.

2000

. Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie: fouille programmée pluriannuelle MORDEFROID (J.-L.), HORRILLO ESCOBAR (O.) et CHEVALIER (P.), 2000, 110 p.

Chartreuse Port Sainte Marie, site de la cellule 4.50 : Bilan et perspectives des recherches MORDEFROID (J.-L.),2000,18p 

2001

· Chapdes-Beaufort (F-63), chartreuse du Port-Sainte-Marie: fouille programmée pluriannuelle MORDEFROID (J.-L.), HORRILLO ESCOBAR (O.) et CHEVALIER (P.), 2001, 91 p.